L’esclavage n’a pas cessé, il s’est simplement raffiné…comme le sucre. J’arrive de deux jours sur le terrain avec PARRDS où nous rencontré certains de leurs membres. J’en ressors bouleversée, pour le moins.
Nous avons visité deux haciendas : Hacienda Esperanza et Hacienda De Benedico, à Negros Oriental. À Esperenzas, 34 travailleurs de la ferme sortaient tout juste d’un mois d’emprisonnement, où ils ont été accusés d’harcèlement envers les gardes de la plantation. À Benedicto, après 13 ans de luttes (1992 à 2005), 1 mort, deux blessés et 4 ans d’opération (2005-2009), la coopérative des fermiers a été reconnue sur le plan national comme étant « the most outstanding farmer coop ».
Sous l’ancien programme de réforme agraire, les travailleurs de plantation avaient l’option de devenir des actionnaires des plantations. C’est-ce que les travailleurs de l’Hacienda Esperanza ont fait. Ils ont signé une entente avec les gestionnaires de la ferme qui leur donnait accès au profit de 388 hectares de plantation, 174 mètre carré de terrain pour leur maison et leur
Les fermiers de NARB (NAGASI agrarian reform beneficiaries) sont dans une situati
CARPER, la nouvelle loi pour la réforme agraire, est aussi loin d’être parfaite, mais reconnaissons et célébrons la lutte et l’unité des fermiers philippins et leur capacité à changer pour le mieux leur situation!
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Pour en savoir plus sur CARPER : PASS CARP EXTENSION WITH REFORM
Pour la triste et belle histoire de ka René et des fermiers de Sumilao, Bukidnon, Philippines.
4 commentaires:
Du beau travail le Blog Geneviève,
Et, du beau travail avec et par les partenaires.
Merci de nous informer via ton Blog, cela nous rapproche de la réalité !
Eric (Info) Martel
Salut Éric!
C'est l'fun de te lire!!!Merci, aussi pour le mot. Disons que ça demande de la discipline, mais que je suis les traces de Julie :)
Et que le petit ordi du bureau fait une merveille :)
Geneviève
Merci Geneviève de nous tenir informer des petites victoires des fermiers philippins, et à nous éduquer sur leur situation.
J'espère qu'un jour chacun aura sa parcelle de terre et pourra récolter ce qu'il cultive.
Bonjour Geneviève,
Merci beaucoup pour les récits, celui sur la canne à sucre était particulièrement touchant. Ça donne une idée de ce que les gens doivent endurer pour survivre.
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